des montagnes de questions

Toujours en train de chercher comment affronter mon ouverture préférée, l’Anglaise, j’avais choisi de tenter la réponse symétrique et plus particulièrement la variante Rubinstein. Cette dernière se caractérise par l’ordre de coups 1.c4 c5 2.Cc3 Cf6 3.g3 d5 4.cxd5 Cxd5 5.Fg2 Cc7. L'idée sous-jacente consiste à établir un blocus avec les pions c5 et e5, ce qui explique pourquoi …Cc7 fut préféré au passif ...e6. Les Noirs espèrent ainsi jouer éventuellement ...Cc7-e6-d4.

L’expérience est concluante. Faute de réaction suffisante de la part des Blancs, je sors de l’ouverture avec une position prometteuse. La partie est équilibrée jusqu’au 19^ème coup où je vois avec effroi la portée de ma gaffe à l’instant où je pose mon Fou en d5… et ma position s’écroule.

Mon adversaire ne connaissait pas le coup ...Cc7 et a été surpris comme je l'espérais. Côté blanc la réaction centrale d4 semble s'imposer sinon les Blancs sont face à un étau de Maroczy avec moins d'espace et dans le cas de ma partie j'avais en plus la paire de fous.

Décevant et encourageant malgré tout. Je dois rechercher un peu de théorie sur l'étau de Maroczy, c'était ma première et je manquais complètement de références et me suis trouvé un peu perdu dans le milieu de partie, ce qui d’ailleurs a sans doute participé de mon erreur.

Ma première gaffe ronde 2 dans ce même tournoi avait consisté à occulter la défense d'une pièce et un (faux) sacrifice de cavalier mangeant un pion avait détruit ma position. Ici, dans la ronde 5,  j'ai installé une pièce sans défense invitant à un (faux) sacrifice de cavalier mangeant un pion ce qui a détruit ma position. Il y a un air de famille dans cette série et il va falloir instaurer une règle en me posant les questions suivantes :

1) après le déplacement à venir ma pièce déplacée interrompt-elle une défense en place ?

2) après le déplacement à venir ma pièce déplacée est-elle encore protégée en cas d'échec au roi ou à la dame ?

3) quels sont les sacrifices avec échec à craindre ?