des montagnes de questions

Je suis focalisé actuellement sur les anti-siciliennes. J’ai parcouru le répertoire que propose le GM Alex Colovic et retenu certaines préconisations, dont celle contre l’Alapine qui est mon premier chantier.

Je reste donc dans la variante de réaction centrale avec 2…d5 que je jouais déjà, mais maintenant j’ai étudié une panoplie de réponses qui me plaisent, basées sur 4.Cc6 ; les Noirs développent d'abord  l'aile-dame, ce qui sera utile dans les lignes où les Blancs prennent en c5, un rapide 0-0-0 étant alors possible. Cerise sur le gâteau, il y a une variante (immédiate ou différée) avec dxc5 où la suite correcte consiste à échanger les dames et déroquer le roi blanc : on peut ainsi se retrouver en finale au 6^ème coup, avec un pion de moins mais avec l’initiative. J’ai pour habitude d’apposer l’étiquette «IEOS» (instant ending opening system) sur ce type d’ouverture, ma référence en la matière étant la variante Andersson-Böök de l’Anglaise, que je n’ai jamais jouée mais que je me régale à étudier.

En fin du cours de Colovic, je me suis rendu compte que l’on rejoignait ce que présentaient les GM Raluca Sgîrcea et MI Renier Castellanos dans un article de 2015 sur TheChessWorld, où la stratégie noire était clairement résumée : se séparer de leurs Fous dans le but de simplifier la position et de créer des pions pendants qu'ils pourront plus tard attaquer ;

Voici la position typique de cette variante :

J’ai, depuis que je joue la défense sicilienne, soit depuis trois années environ, finalement peu rencontré la variante Alapine en parties lentes. Je n’ai retrouvé que deux parties. La première, mal négociée dans l’ouverture par les Blancs, s’est vite transformée en défense française favorable pour moi. Dans la seconde plus récente, je suis surpris par 6.dxc5 mais saute quand même sur l’échange des dames ; ma méconnaissance totale de cette variante me donnera une partie difficile et longue que je parviendrai néanmoins à annuler. En voici les premiers coups :